Or, Odile m’a proposé de travailler ensemble pour le futur. S’est alors instauré un dialogue, pendant lequel Odile a su m’écouter, sans jugement. À ce moment précis, je me croyais incapable de trouver mes réponses seules, et Odile a été mon coup de pouce, ou mon coup de pied au cul (et pas une baguette magique, comme elle me l’a souvent dit !)  

C’est difficile de se livrer à quelqu’un qu’on ne connaît pas, de montrer ses faiblesses, de faire part de ses défauts. Pour autant, Odile a su m’accompagner de telle sorte que je ne me sente jamais mal d’être comme je suis, mais plutôt que j’accepte qu’il y avait des aspects de ma personnalité que je voulais améliorer. 

J’ai alors compris que j’ai le droit d’être qui je suis, de dire ce que je pense, d’affirmer ce dont j’ai envie, ce dont j’ai besoin. J’ai aussi appris qu’il est nécessaire, dans ces situations que je pensais être des impasses, d’apprendre à dire « je », plutôt que « tu » : ne pas en vouloir, reprocher à l’autre, la situation dans laquelle on se trouve, mais bien travailler sur sa propre posture face à cette situation. 

C’est ce que j’ai retenu, ce sont mes réponses. Elles étaient en moi, et Odile m’a aidée à « accoucher » de ces réponses, que j’essaie de ne pas oublier, et d’appliquer, chaque fois que je pense me trouver dans une nouvelle impasse.